Pourquoi dépasser le discours écrit à l’oral (et éviter de sonner comme un robot)

On a tous connu ce moment : vous avez rédigé un discours parfait, bien tourné, ponctué avec amour.
Le jour J, vous le lisez mot pour mot, convaincu que la perfection orthographique impressionnera la salle.
Sauf que… votre public décroche dès la deuxième phrase.
Eh oui : à l’oral, le texte écrit n’est plus votre ami, c’est votre frein à main.

L’écrit : un outil de structure, pas une béquille

Écrire son discours, c’est indispensable. Cela permet de clarifier ses idées, d’organiser son message, et d’éviter le grand saut du “euh” paniqué.
 Mais vouloir réciter son texte mot à mot, c’est comme apprendre à nager… sans jamais quitter le bord de la piscine.

L’oral demande autre chose : du souffle, du rythme, de l’écoute.
 Un discours n’est pas un devoir de français. C’est un moment vivant — et parfois un peu imprévisible.

Parler, ce n’est pas lire : c’est respirer avec son public

À l’écrit, on cherche la perfection.
 À l’oral, on cherche la connexion.
 Le public ne veut pas de phrases parfaites : il veut sentir que vous êtes là, avec lui.

Quand on lit son texte, on baisse souvent les yeux, on perd le contact visuel, et on parle au lieu de communiquer.
 

Résultat : un discours bien rédigé… mais mal vécu.

Le secret : faire du public un partenaire

Un bon orateur n’est pas un acteur qui joue seul sur scène.
 C’est un chef d’orchestre qui ajuste son tempo en fonction des réactions du public.
 Un rire, un hochement de tête, un silence attentif : chaque signe vous guide.

Votre discours doit vivre, s’adapter, respirer.
 Et parfois, oser dévier du plan initial, c’est là que la magie opère.

Préparer sans s’enchaîner : le juste équilibre

La clé, c’est la préparation intelligente.
Oui, il faut travailler son message, ses transitions, son fil conducteur.
Mais l’objectif n’est pas de tout retenir par cœur — c’est de maîtriser ses idées, pas ses virgules.

L’aisance vient quand on lâche le texte pour retrouver le sens.
Quand on parle avec le cœur et non avec le correcteur orthographique.

Donc : osez la parole vivante

Votre discours ne doit pas seulement être bien écrit.
Il doit vivre, vibrer et respirer à travers vous.
Alors, écrivez pour penser… puis oubliez votre texte pour parler.

Votre public ne vous en voudra pas pour un mot oublié, mais il se souviendra toujours d’un moment sincère, incarné et vrai.

Je suis Marie Leresteux, coach et metteuse en scène pour conférenciers professionnels.
 J’accompagne les professionnels à prendre la parole avec impact et aisance de la machine à café à la scène.

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